Ma petite-fille a aussi eu droit à son horloge pour son anniversaire. 

Le vieux principe de l’heure vagabonde dont les origines proviennent de la pendule de nuit des frères Campanus fabriquée au XVIIième siècle a été repris en 2000 par Audemars Piguet, 

Horloger suisse qui a écrit des meilleurs chapitres de l’horlogerie de réputation mondiale  il a réédité la Star Wheel avec un boîtier Millenary dans le cadre d’une série limitée de 50 montres en or jaune, 75 en or rose et 125 en acier mais avec le principe de l’heures sautantes. 

Passer du modèle en métal et disques de saphir de la taille d’une montre à un modèle bien plus grand en bois m’a demandé de faire quelques adaptations notables pour conserver le principe très inhabituel de ce type de montre.

 

Commandé par un module quartz tournant à l’envers (sens inverse des aiguilles d’une montre), le pignon central denté, son tripode et les trois roues satellites portant les chiffres de 1 à 12 mettent trois heures pour faire un tour complet. Le secteur de cadran en partie haute ne couvrant que cent vingt degrés est donc balayé en une heure.  De petits aimants invisibles insérés dans le tripode maintiennent les roues dans des positions angulaires stables jusqu’à leur poussée par un petit pion qui fait faire un quart de tour à la roue située en bas ce qui permet au bon chiffre de l’heure de bien prendre le relais de l’heure précédente.

Photo prise à 3 heures 46.

 

L’ossature annulaire est en chêne. Le tripode, les trois roues un peu dentelle, les pignons sont en contreplaqué de bouleau. Le cadran secteur est en bambou, avec les minutes de 0 à 59 gravées au laser. 

Il est très facile de dire l’heure. Il faut simplement s’habituer, mais c’est très intuitif.

Photo prise à 11 heures 26.